Avec sa victoire historique aux élections législatives de dimanche, la coalition de gauche, l'Olivier, dispose maintenant de 284 sièges sur 630 à la Chambre des députés et de 157 sièges sur 315 au Sénat. Le prochain président du Conseil s'appellera sans doute Romano Prodi, et devrait être nommé d'ici un mois. Il gouvernera donc avec des démocrates-chrétiens et d'anciens communistes. Il aura toutefois besoin de l'appui des marxistes de Refondation communiste, pour atteindre la majorité absolue au Parlement et espérer constituer un gouvernement stable.
Cette possibilité, dans un pays où l'instabilité politique règne, a déjà eu une première conséquence positive : une hausse de la bourse de 4,93%, atteignant ainsi son plus haut niveau de l'année. Mais la victoire de la gauche n'a pas pour autant découragé le perdant de ces élections, le leader du Pôle des libertés, Silvio Berlusconi. Contrairement à ce qu'il avait affirmé, il ne renoncera pas à la vie publique, malgré sa défaite.